Lorsque nous frappons régulièrement dans nos mains en écoutant de la musique, nous jouons la pulsation. C'est facile sur la plupart des musiques militaires car ce sont des musiques de marche.
C'est aussi facile sur les musiques actuelles et de danse car la pulsation est marquée par les percussions et/ou la basse. C'est un peu plus difficile quand la percussion disparaît et que la
musique donne l'impression de flotter.
Lorsque l'on peut facilement marquer la pulsation, on dit que la musique est pulsée, sinon, elle est... non pulsée...
Petit exercice d'application :
À PROPOS DU POÈME POUR 100 MÉTRONOMES DE GYÖRGY LIGÉTI
Lors de sa création, la télévision était venue filmer l'événement mais n'a jamais pu le diffuser : le public, après le dernier tictac du métronome fit peser un lourd silence puis protesta, hua et menaça le compositeur.
Depuis sa création en 1963, cette oeuvre a été très rarement jouée en public : mise en scène compliquée, préparation longue et minutieuse, le besoin de 10 personnes au moins pour actionner de façon synchronisée les 100 métronomes...
32 ans après sa création, le sculpteur Gilles Lacombe, impréssionné par cette oeuvre, inventa un mécanisme capable de faire partir les 100 métronomes automatiquement.
Le tempo : c'est la vitesse de la pulsation et c'est le métronome qui permet de mesurer cette vitesse.
L'indication de tempo n'est pas forcément l'indication d'une vitesse précise à laquelle il faut jouer le morceau. C'est une indication de « mouvement » ou d'« expression » sur le caractère du morceau :
allegro (« allègre ») signifie « rapide, vif » ; presto (« preste ») signifie « très rapide ».