"The water is wide" également appelé "O Waly Waly" est une chanson folklorique d'origine écossaise basée sur des paroles datant en partie des années 1600. Les paroles originales décrivent les défis de l'amour : au départ tout est beau et gentil puis avec le temps, l'amour vieilli et se refroidi et, même le véritable amour peut "disparaitre comme la rosée du matin".
Les paroles ont été consolidées en 1906 par Cécil Sharp au sud de l'Angleterre mais selon les éditeurs et interprètes, des vers ont été supprimés, ajoutés ou adaptés.
Cette chanson a beaucoup été reprise, on sait que par exemple Benjamin Britten en a utilisé la mélodie et les vers dans l'une de ses compositions.
Voici la version de Graëme Allwright : son texte se rapproche beaucoup plus de l'original.
Renaud découvre l'Irlande en 1985-1986. Il est alors touché par la beauté des paysages du Connemara mais surtout par le peuple irlandais.
En 1991, il enregistre l'album "Marchand de cailloux" à Londres sur lequel figure déjà La Ballade nord-irlandaise, une adaptation de la chanson traditionnelle The Water Is Wide. Cette chanson est consacrée à la guerre civile qu'il y eut entre Irlande du Nord (avec les protestants) et l'Irlande du Sud (avec les catholiques). Renaud essaie ici de convaincre les gens de s'entendre, de chanter et de boire ensemble, que l'oranger, l'arbre de la liberté, est planté par des hommes et que cela ne sert à rien de se disputer pour une histoire de religion.
Avant d'écouter la reprise de Renaud, voici une série d'interprétation de la chanson originale :
version jazz vocal :
version harpe celtique
version wind orchestra
version piano/violoncelle
version grande harpe
version orchestre à cordes
version guitare
version flûtes traversières
harpe Tin Cor anglais Flûte Violoncelle Basson
version saxophones
version bagpipe écossais
version clarinettes
version jazz
Voici maintenant la reprise de Renaud (j'ai supprimé le couplet faisant référence aux religions)
Pour faciliter l'apprentissage du texte, voici une série de petits jeux avec les mots, les phrases, les paroles de la chanson :
- REBUS
- MOTS MÉLÉS
- MOTS FLÉCHÉS
- MAIS KESKELLEDIT ??? (chercher les erreurs)
Cette chanson raconte l'histoire ou la légende d'une belle poissonnière qui exerçait son métier dans les rue de Dublin. Elle est morte de la fièvre très jeune. On
dit que son fantôme erre dans les rues et que les soirs de pleine lune, on peut encore l'entendre chanter.
Cette chanson, appelée aussi "Cockels and mussels" née autour de 1880, est devenue l'hymne officieux de la la ville de Dublin, elle est notamment chantée dans les
stades par les supporters.
Une statue de Molly Malone a été érigée dans la ville en son honneur en 1987
VERSION FRANÇAISE QUE NOUS APPRENDRONS (SAUF REFRAIN EN ANGLAIS)
VERSIONS À DÉCOUVRIR :
version originale
banjo
choeur de femmes
dans un stade
mandoline
choeur d'hommes
quatuor à cordes
harpe celtique
choeur mixte
vièle à roue/chant
Extrait de classes chantantes 2001 (Au fil d'Aria 1999"-musique et culture 68)
The town I loved so well" est une chanson composée par Phil Coulter (également compositeur du second hymne irlandais "Ireland call").
Phil Coulter évoque dans cette chanson son enfance à Derry en Irlande du Nord. Dans les 3 premiers couplets, il décrit la simplicité du style de vie avec lequel il a grandi tandis que dans les 2 derniers, il évoque le conflit nord-irlandais qui a débuté à la fin des années 60. Il déplore le fait que sa paisible ville natale soit devenue un important avant poste militaire ravagé par la violence.
Les reprises et adaptations :
Cette chanson a beaucoup été reprise, que ce soit par les groupes de folk irlandais The Dubliners et The High Kings ou encore par The Irish Tenors, Pierre Bensusan ou Nathan Carter, chanteur de country irlandais.
L'adaptation française la plus connue est celle du groupe breton Tri Yann sous le titre "la ville que j'ai tant aimée" . L'adaptation de leur texte est assez éloignée de l'original et fait référence à la ville d'Orvault dans la banlieue nantaise. Avec le temps, le couplet "ils ont tout brisé..." a été modifié dans les années 90 en
" La rivière scintillait de poissons argentés
Et l'Histoire coulait sur les cailloux du gué,
Écrite à l'encre d'or et de couleurs inventées
Dans la ville que j'ai tant aimée. "
Hugues Aufray a lui aussi adapté cette chanson sous le titre "la ville que j'aimais tant" et les paroles sont beaucoup plus proches du texte original.
Elle a aussi été adapté en gallois, en allemand et en norvégien
Versions françaises :
Versions irlandaises :
Versions instrumentales :
(documents à propos du film ou du livre)
(en français à 4'15)